Pierre Cot, modeste pilote amateur, comptait s’appuyer sur un réseau d’aéroclubs. En 1932, il n’existait que 90 aéroclubs en France mais ils seront 324 en 1937.
Finalement lorsque la France entre en guerre, l’Aviation Populaire a formé plusieurs milliers de nouveaux aviateurs. En 1939, le rapporteur du budget de l’air signale que 3500 élèves ont passé leur brevet de tourisme 1er degré et 1250 le 2ème degré grâce à l’Aviation Populaire. Ils pourront venir gonfler les rangs d’une Armée de l’Air mal préparée à la guerre qui s'annonce.
Aujourd’hui, l'activité "aviation générale" de nos aéroclubs est l'héritière de cette politique des années 30' sans laquelle elle n'aurait sans doute pas rencontré le succès qu'on lui connait aujourd'hui.